Chaque mois de novembre, Eurexpo se transforme en paradis automobile. Du 7 au 9 novembre 2025, le salon Époqu’Auto revient à Lyon pour sa 46ᵉ édition, fidèle à son ADN : rassembler les amoureux de voitures et de motos anciennes autour d’un même carburant — la passion. Trois jours de bruits de moteurs, d’odeurs d’huile et de conversations pointues sur des modèles mythiques, mais aussi une ambiance unique, presque familiale, où chaque collectionneur devient conteur.
Le charme du rétro, la passion en commun
Entrer à Époqu’Auto, c’est traverser une capsule temporelle. Les carrosseries brillent comme à leur premier jour, les moteurs ronronnent d’orgueil, et les visiteurs arpentent les allées comme dans un musée vivant.
Ici, on ne parle pas simplement de mécanique : on parle de souvenirs. La 2CV, la Jaguar E-Type, la Peugeot 205 GTI, la DS 21… chacune raconte une époque, un style, un parfum d’enfance.
Les exposants, eux, viennent des quatre coins d’Europe : clubs historiques, artisans restaurateurs, vendeurs de pièces rares, maisons d’enchères. On y chine, on négocie, on admire. Et souvent, on repart les mains pleines — ou les yeux brillants.
Une édition 2025 qui promet du lourd
Pour cette édition, les organisateurs annoncent plus de 900 exposants répartis sur 88 000 m², des plateaux d’exception, et une vente aux enchères spectaculaire orchestrée par Osenat.
Parmi les hommages attendus : les 70 ans de la Citroën DS, la reine du confort et du design à la française, et un espace dédié aux jeunes anciennes — ces voitures des années 80 et 90 qui font vibrer les nostalgiques.
Epoqu’Auto, c’est aussi une ambiance : celle d’un salon lyonnais où se croisent toutes les générations. Des collectionneurs en blouson de cuir aux familles venues flâner, des mécanos du dimanche aux photographes vintage. On y parle aussi bien de la ligne d’une Aston Martin que de la peinture d’une R5 Turbo.
Pourquoi Lyon aime tant Epoqu’Auto
Lyon a toujours eu une histoire d’amour avec l’automobile. Berceau de marques mythiques comme Berliet ou Rochet-Schneider, la ville entretient ce lien entre innovation et patrimoine mécanique.
Et chaque année, Epoqu’Auto vient rappeler ce passé glorieux.
Le salon s’inscrit dans une culture lyonnaise faite de passion, de précision et d’artisanat — une ville où l’on aime les belles choses, qu’elles roulent sur quatre roues ou se dégustent sur une assiette.
Les collectionneurs locaux y trouvent un ancrage, les visiteurs une parenthèse hors du temps, et les curieux une claque esthétique. Parce qu’ici, tout est pensé pour le plaisir des yeux : la lumière qui caresse une carrosserie, la patine d’un cuir ancien, le bruit d’un démarreur d’époque.
Les bons plans et infos pratiques
Le salon se tient à Eurexpo Lyon, à Chassieu, à quinze minutes du centre-ville.
Les horaires :
- Vendredi 7 novembre : 9 h à 22 h (nocturne)
- Samedi 8 novembre : 9 h à 19 h
- Dimanche 9 novembre : 9 h à 18 h
L’entrée est à 16 € en prévente (18 € sur place), et l’accès se fait facilement en tram T5 ou via les parkings visiteurs. Les enfants adorent, les grands se régalent, et les photographes n’en repartent jamais sans mémoire pleine.
Et après le salon ? Où sortir à Lyon après Époqu’Auto ?
Après une journée à admirer des carrosseries d’exception, place à une autre forme de spectacle.
Ceux qui se demandent où sortir après Époqu’Auto à Lyon ont un nom à retenir : Bus Paradise Lyon.
Situé à deux pas de la Cité Internationale, ce club haut de gamme est devenu l’un des spots les plus réputés de la nuit lyonnaise. Un lieu réservé aux adultes (21+), pensé comme une expérience immersive : ambiance feutrée, artistes envoûtantes, shows élégants et une politique “no phone” pour préserver la discrétion.
Pendant le week-end d’Époqu’Auto, le Bus Paradise attire autant de visiteurs du salon que d’habitués lyonnais. Certains y refont le monde automobile autour d’un verre, d’autres simplement prolongent la soirée dans une atmosphère glamour et détendue.
C’est l’adresse parfaite pour un after Epoqu’Auto réussi : chic, décalé, confidentiel.
Lyon, ville de passion et de contrastes
Ce qui fait la force d’Époqu’Auto, c’est son équilibre : entre nostalgie et modernité, entre patrimoine et innovation, entre la journée pleine de chrome et la nuit pleine de lumière.
Lyon, elle aussi, cultive ce contraste : le sérieux de ses salons professionnels et la légèreté de ses nuits.
Et si l’on devait résumer ce week-end de novembre en une phrase : de la Citroën DS au Bus Paradise, Lyon roule sur toutes les passions.
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